L’entreprise Lely a présenté le robot de traite Lely Astronaut 5, le robot pousse-fourrage Lely Juno ainsi que le robot racleur Lely Discovery Collector. Grâce à ses trois solutions, les vaches peuvent traire, manger et se coucher quand elles le souhaitent et elles évoluent en permanence dans une écurie propre, améliorant ainsi leur bien-être et celui des éleveurs.  

L’entreprise Bücher Landtechnik AG a présenté ARA, une solution développée par Ecorobotix. Cette machine procède au traitement en plante par plante dans les prairies, certaines grandes cultures et quelques cultures maraîchères. Grâce à ses caméras 3D, ses lasers et ses 156 buses réparties sur les 6m de large, elle est capable d’appliquer les produits phytosanitaires sur des carrés de 6cm x 6cm, permettant d’en réduire l’utilisation de 70% à 95%.  

Cette soirée a été riche en découverte!

Dans les régions herbagères, il est courant de voir les agriculteurs herser ou rouler les prairies au début de la période de végétation. Réalisées dans des bonnes conditions, ces deux pratiques permettent de niveler le terrain afin d’éviter les risques d’usure prématurée des machines de récoltes, d’obtenir un fourrage plus propre, de favoriser le tallage des graminées, d’émietter les résidus d’engrais de ferme et d’arracher la mousse ou certaines plantes indésirables.  

En revanche, ces interventions ne doivent pas être faites à tous prix. Si le couvert est de bonne composition et si le sol ne présente pas ou peu d’irrégularités, un passage de herse ou de rouleau est superflu. Il peut même, dans certains cas, engendrer des dégâts si les graminées souhaitées ont déjà commencé à pousser. Les agriculteurs évaluent donc leur prairie individuellement afin de déterminer si cette intervention mécanique est nécesssaire ou pas.  

L’agriculture fribourgeoise occupe une place importante au niveau national. Plus de 60% du territoire fribourgeois est dédié à l’agriculture. Les agriculteurs fribourgeois produisent 7% des denrées alimentaires indigènes dont 10% des aliments issus des animaux tels que le lait et la viande. Le canton compte 2'628 exploitations agricoles occupant 8'320 personnes. Selon une légende, les couleurs du drapeau fribourgeois auraient un lien avec l’agriculture fribourgeoise. La couleur blanche représenterait le sud du canton et son importante production laitière, la teinte noire représenterait  le nord du canton et ses terres noires utilisées pour la production maraîchère et céréalière.  

Fribourg est le leader suisse de l’agroalimentaire. Connu pour la richesse de son terroir grâce, environ 20% des denrées alimentaires nationales sont transformés dans le canton. Cette filière économique représente 20% des postes de travail du canton.

Le 30 janvier 2024, l’Union suisse des paysans a formulé cinq revendications afin d’améliorer les conditions des familles paysannes.  Pour donner du poids à ses propos, elle a lancé une pétition qui a collecté plus de 65'000 signatures en moins de 15 jours, montrant l’urgent besoin de changement.

Le lundi matin 12 février, cinq délégations d’agriculteurs ont remis à la Confédération la pétition ainsi qu’une pile de 4'000 pages de texte de lois faisant référence aux nombreuses réglementations auxquelles doit se plier l’agriculture. Les agriculteurs suisses, tout comme leurs homologues européens, souffrent d’une augmentation permanente des contraintes de production et de la charge administrative. Cette pétition a également été remise aux principaux distributeurs du pays, à savoir Migros, Coop, Aldi et Lidl afin de leur demander une augmentation des prix à la production qui ne prennent pas en compte l’augmentation des coûts de production. 

AgroImpact est une association romande regroupant l’agriculture, le conseil, la vulgarisation, la recherche, l’industrie, les associations environnementales et les pouvoirs publics. L’objectif est d’accompagner les agriculteurs dans la mise en place de mesures de réduction des émissions, de captation et de stockage du carbone dans les sols. AgroImpact développera une validation et certification des mesures adoptées, un registre public des exploitations attestées et une plateforme de financement.

Concrètement, AgroImpact propose aux exploitations partenaires d’établir un diagnostic personnalisé. Ensuite, des mesures sont proposées pour réduire les émissions et augmenter la captation du gaz carbonique. Ces mesures sont multiples : production d’énergies renouvelables, meilleure couverture des sols, améliorations du système de stockage des engrais des fermes, etc. Car oui, l’agriculture est une partie de la solution pour la transition énergétique !

En Suisse, de plus en plus de jeunes se lancent dans une formation agricole. En comparaison avec 2013, la Suisse compte 500 apprenti·e·s de plus, soit une augmentation de 15%. La jeune génération y croit ! Elle s’engage dans des formations agricoles, s’organise avec d’autres exploitations et innove afin de s’en sortir. Les jeunes font de leur mieux pour répondre aux attentes de la population mais, malheureusement, de nombreux projets ne peuvent pas être réalisés en raison des revenus trop bas. Comme le disait Dominique Choffat, journaliste à la RTS, « Leurs rêves restent plus élevés que leur salaire, plus élevés que le prix que nous sommes prêts à leur payer. » Nous espérons que l’année 2024 permettra aux agriculteur·rice·s de réaliser leur projet et qu’elle les préservera de toutes déconvenues !

Les Jeunes Agriculteur·rice·s Fribourgeois·es vous adressent leurs meilleurs vœux pour l’année 2024 !

La Junior Bulle Expo est un événement incontournable dans le monde de l’élevage des races Holstein et Red Holstein. Cette exposition est organisée par le Club des Jeunes Eleveurs Fribourgeois. Les 8 et 9 décembre 2023, les jeunes éleveur·se·s auront l’honneur de présenter leurs vaches et leurs génisses de haute génétique dans le chef-lieu gruérien. Au total, plus de 500 animaux seront présentés.  

Le Club des Jeunes Eleveurs Fribourgeois a été fondé en 1988 par des jeunes éleveurs de la race Holstein désireux de partager leur passion de l’élevage, de promouvoir leur race et d’échanger leurs connaissances. Une année plus tard, les jeunes éleveurs de la race Red Holstein entreprirent les mêmes démarches. Au début, les deux associations organisaient des visites d’exploitation. En 1990, ils décidèrent d’organiser à leur tour une exposition, la Junior Bulle Expo. Actuellement, le club réunis plus de 450 membres âgés entre 12 et 35 ans atour d’une même passion : l’élevage!

Consommer des denrées alimentaires locales présente plusieurs avantages économiques, environnementaux et sociaux. Tout d'abord, cela favorise l'économie locale en soutenant les agriculteur·rice·s locaux, contribuant ainsi à la création d'emplois et à la viabilité financière des exploitations. Ensuite, en réduisant les transports, la consommation locale limite les émissions de gaz à effet de serre.

Sur le plan social, privilégier les produits locaux renforce le tissu communautaire en encourageant les échanges directs et en garantissant des conditions de travail saines pour les employé·e·s. De plus, la production locale répond à des règles strictes qui garantissent la qualité et la traçabilité des denrées. En somme, choisir des denrées alimentaires locales soutient l'économie, réduit l'impact environnemental et renforce les liens communautaires, favorisant ainsi une approche plus durable et responsable de l'alimentation.

Les ensilages d’herbe et de maïs sont enrobés dans plusieurs couches de plastique afin de garantir une absence totale d’oxygène pour qu’une fermentation anaérobe puisse avoir lieu. Souvent, elles sont de couleurs blanches ou vertes, voire noires dans les régions du nord de l’Europe. En travaillant avec deux ou trois couleurs distinctes, les agriculteur·rice·s ont la possibilité de séparer le fourrage selon la qualité, selon les coupes d’herbe ou tout autre critère important à leurs yeux. Il existe également des plastiques roses, jaunes ou bleus, et ces différentes teintes ne sont pas anodines. A l’achat d’un rouleau de plastique d’une des couleurs précitées, l’agriculteur·rice et le/la vendeur·se paient chacun 1.- CHF supplémentaire qu’ils reversent à la ligue contre le cancer. Les balles roses soutiennent la recherche contre le cancer du sein, les bleues contre le cancer de la prostate et les jaunes contre les cancers touchant les enfants. 

Chaque année en Suisse, quelques 4'000 agriculteur·rice·s cultivent des betteraves sucrières sur environ 17'000 ha. Ces racines sont ensuite acheminées vers Aarberg (BE) et Frauenfeld (TG) où le sucre est extrait des betteraves. Cette production permet de couvrir environ 60% de la demande de sucre de la Suisse. Cette année, le charançon de la betterave fait des grands ravages en Suisse et en France. Auparavant, un insecticide permettait de réguler ce ravageur mais son utilisation a été interdite. Les larves de ce coléoptère creusent des galeries dans les betteraves, créant ainsi une porte d’entrée pour les champignons qui causent, par la suite, des pourritures. En Suisse romande, il est estimé que 800 ha sont entièrement détruits, causant ainsi de lourdes pertes économiques pour les agriculteurs concernés et réduisant la quantité de sucre suisse disponible sur le marché.

A l’origine, la Bénichon célébrait la bénédiction de l’église paroissiale. Cette cérémonie était suivie d’une fête profane, dont la plus ancienne mention connue remonte au 23 septembre 1443. La partie profane pris de plus en plus d’importance au point que le gouvernement décide, en 1742, de restreindre les festivités au deuxième dimanche de septembre et tente même de les annuler en 1889. Cette même année, la date de la Bénichon est déplacée au deuxième dimanche d’octobre pour les régions alpestres. Dès lors, la Bénichon de septembre marque la fin des travaux des champs et celle d’octobre, le retour des troupeaux en plaine après un  été passé à la montagne. (Philipona A, 2010. Petit historique de la Bénichon, HEP, Fribourg)